Intervenant : Françoise Fernandez : Historienne
L’être humain n’a fabriqué du rose qu’assez tard aussi bien en peinture qu’en teinture et ce n’est qu’à partir de 1450 et surtout au 18ème siècle que le rose trouve une place dans le répertoire chromatique.
L’être humain n’a fabriqué du rose qu’assez tard aussi bien en peinture qu’en teinture et ce n’est qu’à partir de 1450 et surtout au 18ème siècle que le rose trouve une place dans le répertoire chromatique.
Comme le violet, l’orangé, le gris, le brun, le rose est une demi-couleur aux nuances infinies en fonction de la dominante des couleurs qui la composent du carmin au blanc. L’être humain n’a fabriqué du rose qu’assez tard aussi bien en peinture qu’en teinture et ce n’est qu’à partir de 1450 et surtout au 18ème siècle que le rose trouve une place dans le répertoire chromatique ainsi que dans la vie quotidienne en Europe, que ses nuances se diversifient et que sa symbolique se construit à travers les usages sociaux. Tantôt positive, la vie est en rose, tantôt négative « à l’eau de rose». Son étude ne peut se limiter, ni à l’histoire de la peinture, ni à celle plus contemporaine de ses usages genrés, et s’inscrit dans le temps long de l’histoire des sciences humaines.